Oiseaux observables au Géoparc

Le phénomène le plus remarquable de la faune aviaire dans notre région est sans aucun doute la présence de la plus grande colonie accessible de Fous de Bassan au monde, au parc national de l’Île-Bonaventure-et-du-Rocher-Percé. Une partie de celle-ci est d’ailleurs visible sur la falaise qui est l’un des géosites présent dans le secteur de l’Île Bonaventure.

Le 29 mars 1919, les falaises de l’île Bonaventure et du Rocher Percé deviennent un refuge protégé d’oiseaux migrateurs. Les années 1919-1933 voient une croissance graduelle et constante de la population.

En 1971, le gouvernement du Québec acquiert l’île Bonaventure dans le but d’en faire une zone protégée. Le parc national de l’Île-Bonaventure-et-du-Rocher-Percé sera officiellement créé en 1985.

En plus du fou de Bassan, de nombreuses autres espèces d’oiseaux marins s’y retrouvent, notamment la mouette tridactyle, le guillemot marmette, le guillemot à miroir, le goéland marin, le goéland argenté, le grand cormoran, le cormoran à aigrette, le macareux moine et le petit pingouin.

Sur le territoire du Géoparc, quelques espèces sont désignées «vulnérables». Par exemple, la Grive de Bicknell est désignée «menacée» au niveau fédéral. Cette espèce migratrice niche de façon très localisée dans les secteurs boisés et dans des peuplements en régénération.

La Grive de Bicknell est une espèce sensible à la réduction de son habitat et au dérangement. La création d’aires protégées, avec suivi et mise en place de mesures de conservation, contribue à assurer la pérennité des populations.

Afin d’assurer cette pérennité, le géoparc respecte les périodes de nidification et organise ses entretiens majeurs de sentiers en dehors des périodes de vulnérabilité des oiseaux.

De plus des inventaires des espèces seront réalisés sur une base triennale afin de s’assurer de la préservation des oiseaux et de leur milieu de vie.