Notre territoire
Situé dans la province géologique des Appalaches, le Géoparc mondial UNESCO de Percé est localisé à Percé, un village côtier de l’extrême est de la région de la Gaspésie, dans la province de Québec, au Canada.
Les limites du Géoparc mondial UNESCO de Percé correspondent aux frontières de la municipalité de Percé. En 2016, ce village comptait 3289 habitants avec une densité de 5,92 habitants/km 2.
Percé est issu de la fusion de plusieurs municipalités effectuée en 1970, soit St-Georges-de-la-Malbaie, Pointe-St-Pierre, Barachois, Bridgeville, Coin-du-Banc, Cannes-de-Roches, Percé, Cap d’Espoir et Val d’Espoir. Le cœur du village touristique est classé Site Patrimonial de Percé.
Les nombreux géosites sont situés sur un territoire de 555 km2. D’ailleurs, certains d’entre eux se retrouvent dans les limites et sous la juridiction du Parc national de l’Île-Bonaventure-et-du-Rocher-Percé.
Ces formations géologiques se sont formées au cours du Paléozoïque, entre le Cambrien et le Carbonifère (542 à 300 millions d’années). L’intérieur des terres est propice à la randonnée en forêt avec plus de 18 km de sentiers pédestres aménagés, notamment au niveau des massifs du mont Ste-Anne et du mont Blanc.
Climat, faune et flore
Le climat est globalement maritimes frais et venteux, mais il est fortement influencé par la topographie locale. Le territoire chevauche deux classifications écologiques du Ministère forêt, faune et parcs, soit une forêt boréale dominée par la sapinière à bouleau blanc et la forêt tempérée nordique majoritairement constituée de sapinières à bouleau jaune.
Le parc national de l’Île-Bonaventure abrite l’un des refuges d’oiseaux migrateurs le plus important en Amérique du nord, dont la plus accessible colonie de Fous de Bassan au monde.
La présence de mammifères marins fait la joie des touristes. Le Groupe de recherche sur les mammifères marins a répertorié 13 espèces de baleines présentent dans le Golfe Saint-Laurent. Les plus faciles à observer dans la région de Percé, en périphérie de l’île sont : rorqual bleu, rorqual à bosse, petit rorqual, rorqual commun, marsouin commun, dauphin à flancs blancs de l’Atlantique. Les phoques gris et commun sont présents en grand nombre et ils utilisent les nombreux rochers affleurant la ligne de haute marée comme zone de repos.
Les falaises côtières sont très exposées aux intempéries ainsi qu’aux courants marins qui peuvent amener sur certaines périodes de l’année de fortes vagues. Le facteur éolien a un impact considérable sur la région, car il amplifie intempéries et vagues marines. Il a notamment un impact sur le couvert végétal.
La glace joue un rôle primordial pour la protection des côtes et des infrastructures qui s’y trouvent. Les glaces côtières, lorsqu’elles sont fixes, ont pour effet d’inhiber les vagues de tempête. Leur diminution progressive dans le contexte actuel de changements climatiques devrait donc se traduire par une plus grande exposition et peut engendrer des risques d’incidents majeurs pour les infrastructures et les usagers. (Ouranos)